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cette page ne peut pas fonctionner correctement sans javascript. veuillez le réactiver association jeunes equipes d’education populaire (jeep) slogan du site jeep (jeunes equipes d’education populaire), association on du bas-rhin œuvrant dans le domaine social ( prévention spécialisée, suivi des bénéficiaires du rsa, chantiers éducatifs, pass accompagnement emploi ). accueil l’association qui sommes-nous ? la vie de l’association colloque du soixantenaire de la jeep on parle de nous equipes territoriales erstein haguenau hautepierre meinau neuhof schiltigheim/bischeim thématiques accueil adultes chantiers éducatifs administration nos interventions la prévention spécialisée définition accompagnements éducatifs travail de rue et présence sociale partenariat développement social local rapport d’activité les chantiers éducatifs l’accueil adultes autour de nous débats, etudes liens revue de presse politique de la ville 1/2 lire la suite ... assemblée générale du 1er juin 2018 le 1er juin 2018, l’association jeep tiendra son assemblée générale à 19h, au centre social et familial victor hugo, situé au coeur du quartier des ecrivains, 4 rue victor hugo, 67300, schitligheim. une déambulation sera organisée à partir de 17h30 en compagnie de professionnels et d’habitants, qui se chargeront de nous expliquer les enjeux de la rénovation urbaine du quartier des ecrivains, sur le point de débuter. si vous souhaitez y participer : renseignements et inscription au 0388604949 ou par mail à siege@jeep.asso.fr 2/2 lire la suite ... synthèse du rapport d’activité 2016 synthèse du rapport d’activité présenté lors de l’assemblée générale du 23 juin 2017. temps forts : colloque des 60 ans qu’est-ce que la prévention spécialisée ? les 23 et 24 novembre 2017, l’association jeep a organisé dans le cadre de son soixantenaire, un colloque dont le thème principal était : l’ancrage de la prévention spécialisée dans l’education populaire, ses réalisations actuelles et ses projets. l’histoire de l’association par gilbert vincent l’education populaire par gilbert vincent table ronde réunissant élus du cd67 et de l’eurométropole de strasbourg, et acteurs de la prévention spécialisée : prévention spécialisée et politiques de la jeunesse intervention d’anne marie fauvet , présidente du cnlaps introduction la prévention spécialisée est une forme d’action éducative en direction des jeunes et des groupes de jeunes, en rupture ou en souffrance, en voie de marginalisation ou déjà marginalisés, menée dans le milieu de la vie naturelle des jeunes. cette intervention, caractérisée par le travail de rue, vise à rompre leur isolement et à favoriser leur inscription dans leur environnement. la prévention spécialisée relève des missions de l’aide sociale à l’enfance placée sous la responsabilité des départements. la mise en place des actions ( travail de rue et présence sociale , accompagnements éducatifs , développement social local , partenariats ) s’appuie sur des principes qui fondent le cadre de l’intervention : l’absence de mandat nominatif, la libre adhésion des jeunes, la non institutionnalisation des activités. « prévention » , « spécialisée » de quoi donc y a-t-il « prévention », dans la prévention spécialisée ? avant tout du mépris de soi – reflet, souvent, du mépris des autres - et du découragement, tous deux faisant suite au sentiment d’être abandonné dans un monde hostile. prévention « spécialisée ». le sens de ce dernier mot demande, lui aussi, à être précisé. lorsqu’on a forgé cette expression, on entendait indiquer que le travail des éducateurs est, autant que possible, du « sur-mesure ». etant donné que leur objectif est que les jeunes dits « en difficulté » retrouvent confiance en eux-mêmes – ce qui implique qu’ils puissent faire l’expérience que les adultes sont eux aussi dignes de confiance -, qu’ils découvrent leur voie propre, autonome, dans le monde, les éducateurs de prévention font un travail d’accompagnement « au plus près ». le respect des jeunes, pour eux, c’est le respect de ce que chacun est amené à vivre, dans sa vie quotidienne comme dans l’espace plus ou moins secret de ses désirs ou de ses craintes. la prévention est donc « spécialisée », en ce sens que les éducateurs prennent en charge ce souci du « chacun », montrant ainsi que le monde des adultes, jugé lointain et indifférent, ne cesse de prêter attention aux jeunes, et aux plus fragiles d’entre eux : ceux qui se trouvent durement confrontés à la pauvreté ou à la rareté des modèles d’identification disponibles, qui se trouvent confrontés à la part d’inconnu existant en eux, autour des rôles qu’ils assument volontiers, pour se rassurer et se sentir un peu à l’abri de cet inconnu, informe et angoissant. la prévention spécialisée, en bref, témoigne de l’active solidarité d’adultes qui n’oublient ni qu’ils ont été jeunes, eux aussi, ni qu’une part de jeunesse sommeille encore en tout adulte, et qu’il est heureux qu’il en soit ainsi. la prévention spécialisée comprend une part collective et individuelle l’attention à chacun, à la singularité qui constitue chacun, n’exclut pas toute action auprès de groupes. en ce cas, cependant, l’éducateur de prévention se préoccupe toujours de faire en sorte que chacun trouve dans le groupe la place qui lui permettra au mieux d’exprimer ses attentes et ses aspirations, et de faire l’expérience de ce que l’on peut, lorsqu’on coopère avec d’autres, lorsqu’on parvient à faire de la réunion de plusieurs un groupe activement solidaire. les principes de référence les principes de référence de l’action de prévention ne font que préciser les conditions fondamentales ainsi que les modalités majeures, transversales, des actions éducatives. 1. libre adhésion. l’action de prévention repose sur le pari que toute relation authentique est féconde, porteuse d’avenir. tout commence donc par là : c’est librement, du fait qu’il a compris, ou tout au moins deviné (mais ce peut être parce que d’autres le lui ont dit) que la présence des éducateurs implique qu’ils sont disponibles, prêts à faire le meilleur accueil à sa demande, qu’un jeune répond à l’offre de relation qui lui est faite, directement ou indirectement. 2 respect de l’anonymat. la confiance fait la qualité de la relation d’accompagnement. accompagner quelqu’un, c’est être admis par lui dans certains domaines de sa vie, être mis dans la confidence de difficultés, intimes ou difficilement exprimables, difficultés qui peuvent avoir pour origine ou pour événement déclenchant l’incompréhension de certaines des règles régissant les rôles de jeune (règles familiales, scolaires, règles de circulation, règles vestimentaires et relationnelles etc.), le refus de s’y conformer, par défi ou pour se faire une réputation de « dur » auprès d’autres jeunes … confident ou témoin, l’éducateur cesserait d’être considéré et reconnu comme un accompagnateur digne de confiance, si le moindre soupçon pouvait planer sur la confidentialité de ce qui, du jeune, se montre ou s’exprime à travers la relation éducative. paradoxe apparent : le respect éducatif de la singularité de chacun exige que le sujet singulier, singularisé par un parcours parfois erratique, marginal, plus ou moins en rupture par rapport aux normes établies, ne soit pas identifiable publiquement, stigmatisé, épinglé pour longtemps pour avoir adopté un jour une conduite jugée répréhensible. l’anonymat n’est assurément pas une façon de « couvrir » et moins encore d’excuser tout acte délictuel : c’est la condition pour que, face à un éducateur, un jeune apprenne à dire lui-même quelque chose de ses difficultés à vivre, y compris au regard de la loi. or, pour apprendre à vivre mieux, ne faut-il pas pouvoir dire quelque part, à quelqu’un dont on est sûr, qu’il est arrivé, qu’il arrive encore qu’on ait quelques « problèmes » avec tel ou tel représentant d’une institution publique ou avec ses proches ? 3 . absence de mandat nominatif. ce n’est là que la conséquence de ce qui précède : l’action éducative